Exposition de dessins à l’acrylique sur papier, de gravures dans differentes techniques (bois, pointes sèches, carborendum…) et de petits bas reliefs précieux, montés sur plâtre ou encadrés sous verre.

Artiste française, Sonia Qa vit et travaille dans son atelier à Paris depuis 2020. Elle s’engage dans une pratique artistique de sculptrice céramiste après une carrière de psycholosociologue. De ces années d’analyse du monde contemporain, elle a choisi de faire de cette réalité la matière de son œuvre. Elle y évoque le cynisme des discours de l’idéologie de la performance sous toutes ses formes.  Pour figurer son regard, elle a choisi de mettre en scène des personnages d’argile qu’elle nomme Golems, en référence à la légende praguoise qu’elle affectionne particulièrement.

Dans un vocabulaire formel qui évoque parfois le croquis, ces figures schématiques prennent une épaisseur sculpturale. Et c’est là que le jeu commence : des êtres en principe sans qualité, standardisés, acquièrent une valeur esthétique par le travail de la céramique. Leur aspect brut, leur absence d’expression les rend soudain humains, tandis que leurs failles intérieures semblent venir briller dans la craquelure des émaux. Ils ne servent pas seulement à l’artiste à porter une critique ironique à l’encontre d’un monde faussement lisse, ils suscitent une sorte d’empathie. Et comme s’ils étaient appelés à former une armée de terre cuite comme celle de l’empereur Qin, les petits Golems de Sonia Qa pourraient aussi nous protéger, en nous rendant plus humains.

« MK nous montre les millisecondes de la vie quotidienne en nous faisant comprendre que nous la survolons. Cette fois, nous prenons le temps de la voir, elle est là pour longtemps, plus durable que les photos perdues dans les disques durs ou les mémoires volatiles des appareils photo numériques. C’est pourtant bien de la photo que s’inspire MK, de celle qu’on croit banale parce qu’on n’y voit plus ce qu’elle raconte, mais qui, couchée sur la toile, prend une nouvelle dimension.

C’est cela la peinture de MK : faire d’une scène ordinaire le point de départ de notre imaginaire. »

« Mon exposition est axée sur la présentation d’une nouvelle série de sculptures « Les Oiseaux ». Totalement imaginaires, ces oiseaux ne font appel pour leur réalisation ni au modelage de la terre ni à la taille directe, mes deux techniques de base, mais à l’assemblage de branchages et d’écorces. Je présenterai également les essentielles de mes créations en terre et en bois, peintes ou brutes. »

Je m’appelle VuThéara KHAM, né de parents cambodgiens arrivés en France en 1981. Je suis né à Valognes le vendredi 13 août 1982 et j’ai grandi à Cherbourg, en Normandie.

Arrivé à vingt-cinq ans à Paris, j’y ai fortuitement trouvé ma vocation de photographe. J’ai mes ports d’attache à Paris et à Cherbourg et je succombe souvent à l’appel du large. Entre ces va-et-vient, mon travail suit le temps qui s’écoule, entrecoupés de séjours plus ou moins longs et lointains. Je souhaite témoigner, sans biais ni jugement, de ce que les coins de notre monde où je me trouve me donnent à voir. Le spectateur aura son interprétation de mes photos ou n’en aura pas, la photo vit dans le regard des autres.

Les instantanés parisiens témoignent de mon amour pour cette ville, réceptacle de mes flâneries qui continuellement m’inspirent sans jamais me lasser. Merci Paris et ses pavés, ses façades et ses cafés, ses tourbillons de rues, d’habitants, de touristes, ses reflets aux chatoiements différents selon les heures et les saisons. Durant cet intervalle, les autres instantanés ont été captés en Bénin, Chine, Mongolie, Islande, Colombie, Birmanie, Sibérie, Japon, Turquie, Iran, Arabie Saoudite, Europe etc.

Ces aventures riches sur le plan personnel, m’ont apporté tendresse et apaisement. Je n’ai pas eu besoin de persévérance pour trouver les moments propices aux photos, des scènes tout en harmonie s’offraient à moi.

Je dédie cette exposition à ma famille, aux habitants de Paris ainsi que toutes les personnes qui m’ont soutenu et ont cru dans mon travail.