L’artiste sera présent sur place et sur rendez-vous en dehors des créneaux indiqués. 06 40 20 36 96.

« Aluminures »

L’aluminium, ou plus précisément la capsule Nespresso en aluminium : un emballage encore trop beau après usage !

Voir, saisir et exploiter cette potentialité : Mokap lance sa démarche créative en 2005 et son geste onirique se déploie ensuite sur une série de ces conditionnements que nous offre la vie quotidienne, rendus méconnaissables dans des enchevêtrements cohérents ou mobiles qui les subliment. L’aluminium garde toujours une place particulière, à la fois matière, couleur et lumière. Découpé, enroulé, entremêlé : l’aluminium de Mokap enlumine la Ville a des Arts de tentures, mobiles, et volumes : Aluminures.

« Espace hétérogène »

Comme êtres humains, nous vivons dans un monde fluide en permanente évolution. Intimement enracinés à nos lieux de vie, nous ressentons parfois l’appel de la découverte, l’envie irrépressible de franchir des limites imaginaires. Paradoxalement, la protection et le confort apparent de notre maison peuvent nous emmurer dans un espace clos, à l’opposé d’un univers infini offrant ses frontières ouvertes, nous invitant impérieusement au voyage.

Tiraillés entre le temps qui s’accumule, nos espaces de vie qui se transforment — tantôt ouverts ou fermés — comment pouvons-nous envisager, vivre notre nomadisme moderne : contrainte consumériste ou choix délibéré ?

L’exposition Espace hétérogène explore précisément cette tension entre stabilité et mouvement à travers la notion d’habitat. Dans la continuité de ses précédents travaux sur la translucidité, Kang Seoyoung examine l’espace flou — en mutation — qu’il matérialise sous nos yeux entre sédentarité et migration, tensions sociales et transformations. L’artiste nous propose une réponse toute en superpositions et effacements, interrogeant la stabilité illusoire de la maison, remettant en cause l’idée même de sédentarité.

Corps mémoires présente en regard et en dialogue des œuvres de la poétesse et artiste visuelle Maud Thiria et de l’artiste plasticien et poète Anaël Chadli afin de mettre en résonance leurs pratiques respectives.

En investissant cet espace en commun, attentive et attentif à la différence, les artistes restent conscients que leur singularité est la part la plus précieuse à partager.

Les oeuvres présentées ont en commun une attention particulière à l’organique, une pensée par le corps et une certaine manière de ne pas chercher à maîtriser le sujet, désirant par la pratique engager des sens et du possible dans un monde saturé d’images.