Le 7 mai, Mercurial Pearl présentera de nouvelles œuvres à la Galerie La Ville A Des Arts à Paris, France. Intitulée « Ton chagrin t’appartient, et il peut être si si joli », l’exposition invite les spectateurs à explorer les dimensions souvent négligées et plus douces du chagrin. La collection restera visible jusqu’au 17 mai et réunira également les œuvres de la Directrice Créative Fernanda Cassel (Brésil), de l’Écrivaine & Graphiste Lissa Capeleto (Brésil), du Scientifique Créatif Rodrigo Scopel (Brésil), ainsi que les Artistes invitées: Rachel Isabel (République démocratique du Congo), Giulia Oldani (Italie) et Valentina Lu (Chine).

À travers une présentation multimédia incluant collage, photographie, sculpture, broderie et son, les artistes s’appuient sur leurs expériences personnelles et collectives pour révéler le chagrin comme une expérience nuancée et partagée. Bien que souvent vécue dans l’isolement, cette expérience peut être assumée et honorée. Cette collection cherche à surpasser le poids du chagrin et à mettre en lumière ses formes complexes et souvent étonnamment jolies.

Organisée en trois scènes, « Ton chagrin t’appartient, et il peut être si si joli » évolue de l’obscurité et de la rigidité vers des éclats de lumière et de douceur. Les œuvres racontent des histoires de complexes, des moments abstraits dans le temps et l’espace, et le besoin universel de connexion.

Au-delá du chagrin qui accompagne la mort, l’exposition explore le chagrin lié à l’abandon d’une version passée de soi-même, le chagrin doux-amer de la nostalgie, le chagrin déconnecté de l’immigrant dans un autre pays… et les rituels créés subconsciemment pour intégrer tout cela.

Depuis la nuit des temps la Nature était une source d’inspiration pour les artistes. Elle émerveille les âmes créatives par sa richesse des formes et des couleurs. Dans un paysage, on trouve l’harmonie des proportions, la perfection des formes, l’inter-liaison de l’ensemble et ses éléments. Chaque détail de l’ensemble, que ça soit une fleur, un arbre, une coquille, un oiseau ou autre, porte en soit un message universel de macrocosme.

L’être humain étant une partie intégrante de la nature, sa création artistique reflète sa recherche perpétuelle de sa place dans l’univers.

Tout en restant émerveillées, les quatre artistes-exposants – Margarita Deryabina, Séraphim Marignane, Olga Puntous et Sabina Shvedova – présentent aujourd’hui, chacune à son tour, leur vision actuelle de la nature – une des mille facettes qu’il peut y avoir. Les artistes utilisent les techniques différentes – l’huile sur toile, l’aquarelle et la verrerie d’art, chaque visiteur de l’exposition y trouvera son bonheur esthétique.

L’absence se sent. Les mots peuvent décrire une disparition ou évoquer le manque, mais restent toujours les écueils du sentiment. Les images disent autre chose, en reconstituant une mémoire de formes dans lesquelles les hommes travaillent, aiment et meurent, petits soldats de vie. Elles pointent droit au cœur car elles restituent l’expérience de l’espace et du temps. Les absents n’ont pas toujours tort : dans les regards de quatre photographes, ils ont raison d’avoir été, car ils nous parlent encore, toujours, dans le silence de l’oubli.

Raphaëlle, Tristan, Jean-Christophe et Benoît se sont rencontrés au Centre Verdier, lors de rencontres photographiques animées par Bruno Dubreuil, au cours desquelles chacun a développé sa sensibilité et son approche personnelle. Depuis, cette amitié perdure et entretient l’émulation créative du collectif, amenant chacun à s’enrichir des réflexions du groupe. Les écarts d’âge, loin d’être un frein, viennent au contraire renforcer l’ensemble, chacun apportant la vision de sa génération et ses méthodes de travail. Le rapport à l’environnement de vie, à l’identité des lieux, rassemble donc au-delà de l’âge, de l’activité professionnelle ou du type de sensibilité : c’est un sujet universel, qui traverse les générations et vient toucher au cœur.