Sophie Boiral
« Paysages insurgés, là où souffle la lumière »
| Exposition du 01.12 au 07.12 11h – 19h (Sam et Dim 14h – 18h) |
Vernissage jeudi 04.12 18h – 22h |
Il suffit parfois d’un souffle.
Un jour, presque par jeu, j’ai soufflé sur une goutte d’encre avec une paille en fer.
De ce geste d’enfance est né un monde : des formes, des rythmes, des paysages qui ne voulaient plus se taire. Des paysages insurgés, à l’encre et à l’aquarelle, où la nature reprend l’espace et la lumière se met à respirer. Une exploration des frontières entre le visible et l’invisible, entre maîtrise et lâcher-prise, à la croisée du dessin et de l’abstraction poétique.
Cette exposition est une traversée sensorielle…
On y chemine entre les encres, les poèmes et parfois les fragrances.
J’invite à ressentir avant de comprendre, à se laisser happer par un détail, une respiration, un battement d’eau.
Et dans un monde où tout va trop vite, ralentir devient presque un geste de résistance. Je vous propose ici, une véritable parenthèse loin du tumulte, une expérience vivante : habiter le paysage et respirer avec lui.
Je suis Sophie Boiral, artiste plasticienne, mes œuvres où la nature réémerge, transforment l’espace, et interrogent nos manières d’habiter le monde. Chaque tracé devient territoire, chaque geste, mémoire d’un vivant en métamorphose. Ma pratique convoque tous les sens. Ce sont des paysages à écouter, à ressentir, à traverser. Quelquefois, je les accompagne de haïkus, de micro-récits.
Née à Marseille, je vis et crée aujourd’hui à Saint-Ouen-sur-Seine. Formée à l’École Boulle puis aux Arts Décoratifs de Paris, j’ai exercé pendant trente ans dans le champ de l’architecture intérieure et du design d’espace.
Ce premier ancrage et cette longue expérience ont façonné mon sens du rythme, de la structure, du vide habité. Ils m’ont appris à lire l’espace et à composer avec équilibre.
Aujourd’hui, c’est dans le souffle des encres, la transparence des aquarelles et la densité du trait que s’exprime ma cartographie sensible et engagée.
Je ne cherche pas à imposer un sens.
Je propose un espace à ressentir.
Une immersion, sensorielle, lente.
Un déplacement, un frémissement,
Un mouvement intérieur, qui transforme par capillarité.